Sur le parvis du Pompidou, c’est tout un voyage qui démarre. La collection de Pharrell Williams puise son essence dans le „stlyle indien actuel“. Le motif principal, fruit de l’imagination du Studio Mumbai, se décline en un gigantesque jeu de serpents et d’escaliers, rappelant le Moksha Patam, ce jeu ancestral issu du folklore indien. Cette audacieuse rêverie graphique installe la scène pour une soirée dans laquelle chaque détail, du choix des matériaux aux coupes minutieusement ciselées, participe à une histoire visuelle aussi surprenante qu’inattendue.
Au cœur de cette effervescence, les badauds se pressent pour apercevoir la constellation de stars qui illumine la soirée. Bradley Cooper, Omar Sy, Tahar Rahim, Antoine Dupont, Pio Marmai et même les sportifs Victor Wembanyama et Jules Koundé se mêlent aux silhouettes glamour des habitués de la mode. Pourtant, c’est l’instant tant attendu qui donne l’allure d’une légende en marche : l’arrivée impromptue du duo Beyoncé et Jay-Z, venus insuffler leur charme unique dans l’ambiance parisienne. Ce rendez-vous exceptionnel transforme le lieu en un kaléidoscope humain où chaque sourire, chaque regard semble raconter une histoire.
L’instant s’imprègne de magie cinématographique. Sous l’égide de l’orchestre mené par Thomas Roussel et sa chorale vibrante, les silhouettes défilent avec la précision d’acteurs d’un film culte. Le décor évoque volontiers les grands voyages initiatiques de Wes Anderson, avec un clin d’œil au légendaire „The Darjeeling Limited“. Les malles du matelassier, revisitées en beige ponctué de dessins naïfs, se fondent dans une palette ocre, terracotta, safran et kaki, autant de couleurs qui paraissent avoir glané leur éclat dans la splendeur des paysages indiens. La scénographie, sobre, mais résolument travaillée, confère à la collection une aura à la fois nostalgique et résolument moderne.
Au cœur de ce spectacle envoûtant, Pharrell Williams se révèle tour à tour créateur, musicien et conteur. La bande originale concoctée pour l’occasion mélange habilement une chanson co-écrite avec The-Dream, un morceau de Clipse (rappelant que Pharrell ne cesse de surprendre) et “Get Right”, un nouveau single qui unit Doechii et Tyler, the Creator dans un souffle créatif. Cette trame sonore, savamment orchestrée, accompagne l’extension de la “garde-robe dandy” Louis Vuitton, une collection qui célèbre autant l’élégance que l’audace. C’est une véritable symphonie de rythmes et d’images qui laisse le public, et les stars présentes, en émoi devant tant de beauté assumée.
Telle une fresque vivante, le défilé de Louis Vuitton au Centre Pompidou marquera sans doute les esprits. Ce mariage délicat entre mode, cinéma et musique offre une parenthèse enchantée dans la frénésie quotidienne de Paris. La créativité de Pharrell Williams, alliée à une esthétique résolument cinématographique et à l’énergie contagieuse des célébrités, redéfinit les codes du prêt-à-porter masculin en les enveloppant d’une poésie subtile et d’une élégance rafraîchissante. Au-delà de la simple présentation d’une collection, c’est toute une histoire, vibrante et singulière, qui se raconte sous les yeux émerveillés des talents de notre époque.
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