On connaissait Billabong pour son aura australienne, ses coupes salées et son flair historique. On découvrait depuis peu Mami Wata, ovni africain du Lifestyle surf, vibrant au rythme des marées des caps. Et voici qu’ils s’unissent, sans filtre ni artifice, pour nous plonger dans une vérité oubliée, celle que le surf ne vient pas que des îles polynésiennes. Il a aussi poussé ses premières gerbes d’écume sur les côtes ouest-africaines. Oui, bien avant que les premiers colons ne posent le pied sur les plages du Ghana, des hommes et des femmes glissaient déjà sur les vagues, debout sur des planches taillées à la main, défiant la mer avec grâce. Cette histoire, longtemps restée dans l’ombre, retrouve aujourd’hui la lumière.
À travers cette collection capsule, Billabong x Mami Wata ne se contente pas d’habiller les corps, elle habille aussi les récits. Motifs tribaux retravaillés, lignes épurées, palette chaude et contemporaine… Tout évoque un aller simple entre passé et futur, tradition et modernité. Mais ce n’est pas qu’un coup de pub bien ficelé. C’est une intention claire. Celle de Billabong de séduire une nouvelle génération avide d’authenticité. Celle de Mami Wata de tracer sa voie sans renier ses racines.
„Cerise sur la wax“, la collaboration soutient le surf féminin en Afrique de l’Ouest. Deux jeunes Sénégalaises suivront une formation professionnelle grâce aux bénéfices. Un geste symbolique, mais fort. Et quand on voit les visages de cette campagne, Cherif Fall, Déguène Thioune, Enue Khady, on comprend que ce projet ne fait pas semblant. Ce sont leurs histoires, leurs vagues, leurs vies. Ce sont leurs noms, gravés dans le mouvement. Au fond, c’est peut-être ça, le vrai surf. Pas juste un sport. Une culture. Une mémoire. Et désormais, un hommage.