LONGINES PARIS EIFFEL JUMPING 2025 : Sous les sabots de la dame de fer
Des chevaux au galop, la Tour Eiffel en toile de fond et un parfum d’élégance dans l’air… Paris s’apprête à vibrer au rythme du Longines Paris Eiffel Jumping. Trois jours suspendus entre ciel et piste, où l’excellence équestre se mêle à l’esprit de fête. Par Khalad
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Il y a des lieux qui ont une âme. Pour les cavaliers, le Champ de Mars en est un. Après une escale champêtre à Bagatelle, le prestigieux concours de saut d’obstacles reprend ses quartiers d’été au pied de la Tour Eiffel. L’événement, orchestré d’une main de maître par Virginie Coupérie-Eiffel, en est déjà à sa 11ᵉ édition, mais garde la fraîcheur d’un premier rendez-vous. Cette année, les obstacles ne sont pas que sur la piste. Entre les travaux liés aux JO et le démontage du Grand Palais Éphémère, les organisateurs ont dû jongler. C’est donc sur la place Jacques-Rueff, entre gravier fin et pelouses disciplinées, que le ballet des sabots s’élancera.
Des champions et des hommes
Ce n’est pas un simple concours. C’est un moment de grâce. De vendredi à dimanche, cavaliers de renom, montures d’exception et promeneurs curieux s’y côtoient sous les nuages parisiens. Le paddock et le village sont en libre accès, les tribunes aussi chaque matin. Ici, la passion n’a pas de prix. Et comme une cerise sur le pompon, le photographe Yann Arthus-Bertrand y expose une série poignante tirée de son ouvrage “Devenir Cheval”, en partenariat avec le haras de la Cense. L’homme et l’animal, réunis dans un même regard.
Un quartier en selle
Le Longines Jumping Paris Eiffel, c’est aussi une histoire de voisinage. Le jeudi, on ouvre les portes rien qu’aux habitants du VIIe. Les enfants des écoles découvrent l’univers équestre, les commerçants s’installent au cœur du village et la magie opère. On est loin des événements hors-sol, ici, la fête est partagée. Et comme si cela ne suffisait pas, une tribune flambant neuve s’invite à la fête cette année. De quoi savourer chaque foulée dans des conditions optimales.Trois jours à part, trois jours pour vibrer, rêver et applaudir sous les fers d’or des meilleurs cavaliers du monde. Paris redevient capitale… du cheval.
