Né le 8 février 1944 à Aimorés, dans le Minas Gerais, Sebastião Salgado aurait pu suivre la voie de l’économie. Mais un Leica emprunté à Lélia, son épouse et muse, le fait basculer dans l’univers de la photographie. Dès 1973, il abandonne les chiffres pour capturer les ombres et les compositions qui racontent la réalité du monde.
Né le 8 février 1944 à Aimorés, dans le Minas Gerais, Sebastião Salgado aurait pu suivre la voie de l’économie. Mais un Leica emprunté à Lélia, son épouse et muse, le fait basculer dans l’univers de la photographie. Dès 1973, il abandonne les chiffres pour capturer les ombres et les compositions qui racontent la réalité du monde.
Sebastião Salgado structure son travail en trilogies qui traduisent les grandes narrations de notre époque.
« Workers » (1993) : Une ode aux travailleurs et bâtisseurs du monde, de l’or du Brésil aux chantiers navals du Bangladesh.
Migrations » (2003) : Le visage du déracinement, une plongée dans la quête humaine d’un ailleurs.
« Genesis » (2013) : Une célébration de la beauté intacte de la planète, un appel à la préservation.
Son dernier projet, « Amazônia », prolonge cette réflexion avec un hommage vibrant à la forêt et à ses gardiens.
Profondément marqué par les horreurs du génocide rwandais, Sebastião Salgado revient au Brésil avec Lélia et fonde l’Instituto Terra en 1998. Ensemble, ils replantent plus de 2,5 millions d’arbres, transformant un désert en une forêt luxuriante.
Élu à l’Académie des Beaux-Arts en 2016, ambassadeur de l’UNICEF depuis 2001, Sebastião Salgado laisse un héritage qui dépasse l’art photographique. Son regard, immortel, continue d’inspirer et de réveiller les consciences.