Avec une parité parfaite entre hommes et femmes parmi les 48 000 participants inscrits, l’événement a non seulement marqué un record de participation, mais également célébré l’égalité dans le sport.
L’édition 2025 a vu la suprématie kényane s’affirmer une nouvelle fois. Kennedy Kimutai, figure de proue de la course masculine, a éclaboussé la compétition de son talent. Bouclant le parcours en 1h00’16’’, il a imposé un rythme effréné dès le départ avant de distancer ses adversaires dans le sprint final. Timothy Kosgei et Timothy Kibet, aussi originaires du Kenya, complètent un podium 100 % kényan, symbolisant la domination incontestée du pays sur les courses de fond. Coté français, Jean-Baptiste Michaux 7ᵉ, en 1h04′02′‘ et Yohan Durand,8ᵉ en 1h04′03″. Chez les femmes, Jackline Cherono n’a laissé aucune chance à ses concurrentes. En 1h07’16’’, elle s’est ,non seulement offerte une victoire éclatante, mais a surtoutt battu son record personnel. Derrière elle, l’Éthiopienne Muluhabt Tsega et la Kényane Christine Kioko se hissent sur le podium, tandis que la Française Marie Bouchard signe un bel exploit en terminant 5ᵉ, avec un temps de 1h12’05’’.
Figure bien connue du cyclisme, Thomas Voeckler s’est distingué dans un tout autre registre. Le sélectionneur de l’équipe de France a troqué son vélo pour des chaussures de running, participant avec panache au semi-marathon. À 45 ans, il réalise un temps remarquable de 1h13’21’’, battant son précédent record personnel. „Je cherchais à me défier, et ce rythme soutenu a dépassé mes attentes“, a-t-il confié. Peu après, il enfilait une autre casquette, celle de commentateur pour le Paris-Nice.
Le semi-marathon de Paris 2025 a réuni une foule record, avec une augmentation notable des participants étrangers, représentant 14 % des inscrits. Ce succès démontre l’attrait croissant de la capitale française pour les amateurs de course à pied du monde entier.