WRC RALLYE DU PORTUGAL 2023 : Toyota à fond de Kalle
Kalle Rovanperä a remporté une victoire décisive, sa première de la saison, au Rallye du Portugal, faisant un pas clair vers la défense de son titre WRC. Le pilote Toyota a démontré une conduite sans faute sur la terre portugaise pour s’imposer largement après trois jours de compétition. Par Khalad.
Champion du monde en titre, Kalle Rovanperä (Toyota) sort enfin de son hibernation. Effacé depuis le début de la saison, il revient désormais aux affaires et de quelle manière ! Le jeune Finlandais a remporté 10 des 19 spéciales. Il était en tête après la première journée le vendredi, mais il a accompli l’essentiel du travail le samedi en remportant 5 étapes sur 7, dont la 9e qu’il a gagnée avec près de 13 secondes d’avance sur le reste des pilotes. Le dimanche, il a pu facilement contrôler sa position avec en prime le meilleur temps de la PowerStage sur la fameuse bosse de Fafe, ajoutant ainsi 5 points supplémentaires au championnat des pilotes.
Photos : RedBull/Jaanus Ree/Khalad/ Nikos Katikis /DPPI/HyundaiMotorsport
C’était la première victoire de Kalle Rovanperä depuis le Rallye de Nouvelle-Zélande 2022, où il avait décroché son premier titre de champion du monde des rallyes. Maintenant, grâce à ce triomphe, il s’est hissé en tête du classement, 17 points devant Ott Tänak. En entamant cette épreuve, le leader provisoire était Dani Sordo, mais ce fut de courte durée après la mainmise de Kalle Rovanperä. Le pilote espagnol a dû se contenter de la deuxième place. Néanmoins, cela peut encore être considéré comme un très bon résultat. Après avoir remporté trois étapes, il a obtenu son meilleur résultat depuis l’introduction des nouvelles voitures Rally1 en terminant deuxième à 54,7 secondes. Son coéquipier chez Hyundai, Esapekka Lappi, a pris la dernière marche la plus basse du podium, à 1 minute et 20 secondes du vainqueur. Cependant, son rallye s’est terminé avec de la fumée s’échappant de l’arrière de sa i20 N. Le pilote finlandais a d’abord eu du mal à suivre le rythme vendredi, mais au fil du temps, sa confiance a augmenté, tout comme sa position dans le rallye. Il était en lutte avec Thierry Neuville avant que le pilote belge ne subisse des problèmes de turbo dimanche matin.
Evans perd gros
Malgré ces ennuis, Thierry Neuville termine à la 5e place juste derrière Ott Tänak. Le pilote estonien affichait d’abord de belles intentions et le vendredi matin, il avait quelques secondes d’avance sur Kalle Rovanperä. Malheureusement, plus tard, le pneu avant droit a sauté de la jante, lui coûtant 50 secondes et le faisant passer de la tête à la 7e position. Plus tard dans le rallye, Ott Tänak n’a pas pu se réconcilier avec sa Ford Puma, qui a également montré des problèmes avec l’hybride.
Photos : RedBull/Jaanus Ree/Khalad/ Nikos Katikis /DPPI/HyundaiMotorsport
Après la première spéciale du rallye, le leader était un autre pilote M-Sport, Pierre-Louis Loubet (Ford), qui a remporté l’ES1, mais après l’ES4, sa voiture a pris feu. Le Français a contrôlé la situation et est resté dans le top 4 jusqu’à samedi, mais dans la 10e spéciale, il a pris une bosse sur le bord de la route, endommageant ainsi sa voiture et mettant fin prématurément à la lutte pour les premières places. Le pilote français a toutefois repris la route dimanche matin dans le cadre du règlement du Rallye 2. Takamoto Katsuta (Toyota) n’a pas non plus été épargné, une panne d’alternateur a freiné toutes ses velléités pour cette manche. Après que Toyota a résolu le problème, le pilote japonais est revenu en Rally 2 le samedi. Beaucoup moins chanceux a été son coéquipier, Elfyn Evans (Toyota), qui menait le championnat du monde jusqu’au Rallye du Portugal. Le pilote gallois a subi un grave accident vendredi après-midi et sa Yaris endommagée n’a pas pu être reconstruite pour le reste du rallye. Malgré un gros choc, Elfyn Evans, ainsi que son copilote Scott Martin, sont heureusement sortis indemnes de l’incident.
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Photos : RedBull/Jaanus Ree/Khalad/ Nikos Katikis /DPPI/HyundaiMotorsport
WRC-2: Coup de pouce pour Gus
En WRC 2, la catégorie a également été le théâtre de rebondissements. La bataille pour la victoire s’est poursuivie jusqu’au bout. Gus Greensmith (Skoda) qui éprouvait des difficultés avec sa direction assistée, a finalement conservé la tête et remporté sa catégorie avec seulement 1,2 seconde d’avance sur Oliver Solberg (Skoda). Ce dernier fut intouchable tout au long de l’épreuve avec une avance plus que confortable avant la dernière journée de 35,4 secondes. Mais il a perdu son avance après avoir été pénalisé d’une minute pour avoir réalisé des donuts illégaux dans une zone sécurisée lors de la super étape de samedi.
