FASHIONWEEK DE PARIS PRINTEMPS/ÉTÉ 2022 DÉFILÉ LOUIS VUITTON : Lâcher de tenues à travers le temps

FASHIONWEEK DE PARIS PRINTEMPS/ÉTÉ 2022 DÉFILÉ LOUIS VUITTON : Lâcher de tenues à travers le temps

Pour clôturer cette fashionweek de Paris, le défilé Louis Vuitton a encore ébloui la ville avec le défilé du 200e anniversaire de Louis Vuitton, qui s’est tenu au Passage Richelieu du Musée du Louvre sous des plafonds voûtés ornés de dizaines de lustres anciens. Autrefois utilisé par Louis Vuitton pour rejoindre les appartements de l’Impératrice Eugénie dont il était le malletier exclusif, le passage scintillait à la lumière de dizaines de lustres. Par Khalad

En l’honneur du bicentenaire de son fondateur éponyme, la collection a plongé dans les différentes époques de l’histoire de la maison avec des silhouettes audacieuses et des touches de haute couture incroyables. Sur la bande-son palpitante de Sparkling Light de Christian Bruehner et, en finale, le Prélude et la Fugue en mi bémol de David Briggs, Nicolas Ghesquière a présenté une somptueuse gamme de créations Regency-core qui ont savamment fusionné le passé et le présent.

Photos: Imaxtree/Getty Images/Louis Vuitton/Gorunway.com/Bestimage

Et les paillettes étaient présentes au premier rang : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Alicia Vikander, Jennifer Connelly, Regina King, Phoebe Dynevor, Cynthia Erivo, Venus Williams, Natalia Vodianova, Olympia of Greece, Tom Daley et Chiara Ferragni. Selon le créateur, les garde-robes doivent s’adapter aux différentes époques, le spectacle semble également avoir voyagé dans le temps à travers des périodes et des styles vestimentaires disparates. Tout d’abord, une série de robes sacoches inspirées du XIXe siècle en dentelle dorée scintillante et en velours noir, toutes brodées d’un stock de perles originales du XIXe siècle trouvées dans les archives et portées avec des bottes de boxe en satin à bout ouvert. Puis a suivi un mélange de chemisiers à pois des années 80, de cols à volants du XVIIIe siècle, de robes transparentes chatoyantes des années 90 portées par-dessus un jean et de calottes perlées au style „clapet“ avec jugulaires.

Meltingpot de styles

Les tenues de soirée prêtes pour le bal ont été déconstruites, les queues-de-pie sans manches à bords sont devenues surdimensionnées ou retravaillées en denim, tandis que les vestes de smoking sont devenues des boléros carrés, des looks tous agrémentés par des lunettes Elton John.

Photos: Imaxtree/Getty Images/Louis Vuitton/Gorunway.com/Bestimage

Des robes de bal spectaculaires à paniers, certaines portées par-dessus un pantalon en jean, s’avançaient au niveau des hanches dans un style assez XIXe siècle, balayant les mannequins d’une manière fantastique. Les doudounes volumineuses étaient associées à des volants à couper le souffle, redéfinissant les pièces historiques avec une touche à la fois contemporaine et aérienne. Les capes dramatiques tendance Dracula abondaient, dont la plus belle était un numéro de plumes blanc rasant le sol porté sur une robe transparente blanche à taille basse. „C’est un luxe sans vergogne qui démontre l’opulence du savoir-faire maison“, a déclaré Nicolas Ghesquière. Jouant également avec le thème transmissif du spectacle, ce dernier a présenté des versions fraîches et plus compactes des sacs malles traditionnels, certaines dans un rose éclatant ou un noir élégant, complétant chaque look avec une facilité de signature. En fin de spectacle, une manifestante du mouvement extinction rébellion tenant une banderole sur laquelle était écrit : „Surconsommation = Extinction“ est arrivée sur la piste parmi les mannequins, provocant un choc momentané de la réalité avant qu’elle ne soit rapidement écartée par le service de sécurité.

Photos: Imaxtree/Louis Vuitton/Gorunway.com/BestimagePhotos: Imaxtree/Getty Images/Louis Vuitton/Gorunway.com/Bestimage