FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ YVES ST LAURENT PRINTEMPS/ÉTÉ 2020 : pluie d’hommages

FASHIONWEEK DE PARIS DÉFILÉ YVES ST LAURENT PRINTEMPS/ÉTÉ 2020 : pluie d’hommages

À Paris, à l’ombre de la Tour Eiffel, sous une pluie battante, le spectacle du défilé printemps/été d’Yves St Laurent a connu une légère frayeur mais il a pu quand même offrir aux fans et aux invités présents un show grandiose. Au lever de rideau, les éléments perturbateurs se sont bien ralentis, Éclairé par une foison de projecteurs immergés qui rythmaient une bande-son époustouflante pour ce show sous la direction d’Anthony Vaccarello.

CREDIT: stephane cardinale/Corbis/Getty Images/Imaxtree/AFP/AP/YSL

Un défilé Yves Saint-Laurent qui désormais met en avant le symbole du pouvoir de la puissance française dans l’industrie de la mode. Un spectacle dantesque à ciel ouvert sur la Fontaine du Trocadéro, juste devant une Tour Eiffel étincelante qui prend tous son sens. Il est vrai que le vrai chic parisien a été mis en valeur par Yves Saint-Laurent et le directeur artistique Antony Vaccarello en a profité pour remettre les pendules à l’heure avec un superbe spectacle de lumières mouvantes qui encadrait chaque modèle au fur et à mesure de son passage, mettant les tenues au centre de vision. En ouverture, le défilé jouait un air classique de la tendance Vaccarello (noir, sexy, short court…) Mais d’un coup, le véritable thème de la collection prend place, avec un hommage à la collection Ballets Russes d’Yves Saint-Laurent de 1976. Une année chère au couturier parisien qui vit tous ses looks bohèmes muter en une certaine élégance parisienne. Le designer maison a ravivé ces styles en habillant les modèles de robes vaporeuses, de jacquards métalliques, de lamé et de bottes dorées et en velours.

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Smoking or not smoking

Mais son hommage à Yves Saint-Laurent ne s’est pas arrêté là. Après une légère pause, pas moins d’une quarantaine de versions entièrement noires de la combinaison emblématique de la marque, le Smoking, du lurex chatoyant au cuir vinyle en passant par les paillettes, toutes plus éclatantes les unes que les autres dont une série de smoking noirs portés, entre autres, par Stella Tennant et Naomi Campbell. Cette dernière, vêtue d’un smoking intégral, a parfaitement joué avec les codes du smoking by YSL. Les manchettes en velours, les chemises de soie déboutonnées au nombril et les minuscules shorts en cuir figuraient parmi les vêtements phares, aux côtés des robes brodées à l’or fin et des pantalons étriers moulants. Une collection riche, mais sans trop d’accessoires hormis les longues bottes de cow-boy, les sandales à lanières, les foulards et surtout les fameuses lunettes de soleil surdimensionnées inspirées par Betty Catroux contrastant avec la tendance actuelle aux lunettes qui ne cesse de se rétrécir.


CREDIT: stephane cardinale/Corbis/Getty Images/Imaxtree/AFP/AP/YSL

Un beau spectacle offert par Antony Vaccarello qui est a contre courant des précédents spectacles coutumiers, il a voulu mettre en vedette la silhouette emblématique YSL en ré imaginant „Le Smoking“ pour la femme moderne en présentait des costumes noirs décontractés recouverts de paillettes, de robes bohémiennes ornées de broderies métalliques et de pièces en cuir pour une soirée sexy. Un bel hommage appuyé au maître Saint-Laurent…

 

 

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