Grande journée d’athlétisme populaire vécue lors de la 46e édition des 20 km de Paris. Après une année de disette suite à la pandémie du Covid-19, les 11 000 coureurs inscrits en présentiel, s’en sont donné à cœur joie, à cela, il faut ajouter d’autres données très significatives, comme les 3 000 coureurs et coureuses connectés. Par Khalad

Une édition de reprise sous le soleil qui a fêté son retour par une ambiance festive tout au long du parcours. Mais cette course conviviale fut incertaine jusqu’au dernier moment, gangrené par l’incertitude de son autorisation par la Mairie de Paris. Mais la date a pu in extremis être validée pour le plus grand bonheur des runneurs et de l’organisateur Didier Eck. Cependant, sans doute trop proche dans ces dates du Marathon de Paris, l’épreuve n’a pas eu son rendement habituel d’engagés, mais la qualité des athlètes de haut niveau était bel et bien là. Concernant le niveau purement compétitif des 20 km de Paris, Morhad Amadouni (55”54) et Samira Mezeghrane (1.09.09) ont été les vainqueurs respectivement dans les catégories hommes et femmes.

Photos: Marc Mellet/Vincent Krieger

Le premier cité remporte sa 2e victoire ici avec un gros chrono de 57”54 secondes, il devance les deux Kenyans, Josphat Menjo (57’55”) et Bernard Kipkorir Ngeno (59’22”). Concernant les femmes, Samira Mezeghrane fut la principale protagoniste de la course, car elle avait devant elle le défi de battre le record de l’épreuve, elle s’impose avec un chrono de 1.09:09 secondes. Avec près de 3 minutes de retard, Amandine Morrissey se classe a également franchi la ligne d’arrivée en 1.14:54 secondes devant une Clarysse Picard arrêtant le chrono à 01.14:54 secondes. Côté handisport, la victoire fut sans conteste pour le champion haut-saônois Julien Casoli qui a fini les 20 km en cavalier seul en 47″39′.

Photos: Marc Mellet/Vincent Krieger