Elvis Chebor, troisième l’année précédente, a cette fois franchi la ligne d’arrivée en tête, après une course effrénée de 20 km. Son temps, 57 minutes et 31 secondes, a laissé derrière lui le français Hassan Chahdi et le norvégien Sondre Nordstad Moen. Chez les femmes, Gladys Jemaiyo, une autre étoile kényane, a non seulement remporté la victoire, mais a également effacé le record de l’épreuve de 32 secondes. La 45e édition de cette course emblématique a été un spectacle à couper le souffle, un ballet de mouvements et d’efforts au cœur de la capitale française.
Les coureurs, élites et amateurs, ont commencé leur périple tôt le matin, sous un ciel dégagé, leurs cœurs battant à l’unisson avec l’excitation et l’anticipation. Le parcours, un véritable tableau vivant de l’histoire et de la beauté de Paris, a offert aux coureurs une vue imprenable sur les monuments emblématiques de la ville. Le jardin de Bagatelle, un havre de paix au milieu de l’agitation, a accueilli les coureurs à mi-chemin, offrant un moment de sérénité avant la dernière ligne droite. La course a par ailleurs été marquée par un esprit de solidarité et de générosité. Les bénéfices ont été reversés à l’association „Le Rire Médecin“, qui apporte joie et rire aux enfants hospitalisés. Gérard Jugnot, célèbre acteur français et parrain de l’association, était présent pour soutenir cette noble cause. La tension était palpable parmi les élites, 200 hommes et 100 femmes, tous impatients de se surpasser. Un trio de tête s’est rapidement formé, composé des kényans Elvis Chebor et William Kibor et du Français Hassan Chahdi. Ils ont imposé un rythme effréné, atteignant une vitesse de 20 km/h. Chez les femmes, c’est la kényane Lydia Korir qui a pris les devants. Pendant ce temps, un duel passionnant s’est joué entre Hassan Chahdi et Elvis Chebor. Ils ont tenté de creuser l’écart avec William Kibor, mais c’est finalement sur les quais de la Seine que l’écart s’est creusé.
Les derniers kilomètres de la course ont été marqués par une tension croissante, alors que les coureurs passaient devant des monuments emblématiques comme la Tour Eiffel.
Le record de 57:19 d’Evans Kiprop Cheruiyot était en danger, mais a finalement été sauvé de justesse. Elvis Chebor a franchi la ligne d’arrivée en 57 minutes et 31 secondes, devançant de peu Hassan Chahdi dans un duel spectaculaire. Du côté des femmes, Gladys Jemaiyo a établi un nouveau record du parcours féminin, complétant la course en un temps impressionnant de 1:04:29. Elle a devancé les françaises Mekdes Woldu et Anaïs Quemener, qui ont terminé respectivement deuxième et troisième. Alors que les professionnels terminaient leur course, des milliers de coureurs amateurs de tous âges et de tous niveaux ont continué à affluer, démontrant l’esprit inclusif de l’événement. Le participant le plus âgé de cette année avait 88 ans, preuve que la passion pour la course n’a pas d’âge. La performance record de Gladys Jemaiyo a ajouté un moment inoubliable à cette édition des 20 km de Paris. L’événement a une fois de plus prouvé l’engouement au running et l’envie de performance au cœur de capitale française.