Amadou Bagayoko s’est éteint le 4 avril 2025, laissant derrière lui un héritage musical exceptionnel. Aux côtés de Mariam Doumbia, il formait un duo iconique qui a transcendé les frontières et marqué des générations. Sa disparition bouleverse le monde artistique, mais ses œuvres intemporelles continuent de vibrer à travers les mélodies et les souvenirs. Par Khalad

Une histoire née à Bamako et portée par la passion

Tout commence en 1975 à l’Institut des Jeunes Aveugles de Bamako, où Amadou et Mariam se rencontrent et unissent leurs talents. Guitariste accompli, Amadou avait déjà forgé sa réputation avec les mythiques Ambassadeurs avant de s’engager dans cette aventure musicale. Ensemble, ils ont su conquérir l’Afrique avant d’atteindre la scène internationale.

Photos : Universal/Kbsp/Africanews/André Rival/DR

Succès marquants et rayonnement mondial

Leur ascension débute en 1998 avec « Sou Ni Tilé »puis explose en 2004 grâce à « Dimanche à Bamako », fruit d’une collaboration avec Manu Chao. Trois ans plus tard, « Welcome to Mali »confirme leur génie et leur ouverture musicale. En 2010, Amadou et Mariam se produisent aux côtés de Coldplay et U2, ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, prouvant que leur musique touche un public universel.

Un héritage qui ne s’éteindra jamais

Si le monde pleure aujourd’hui la disparition d’Amadou Bagayoko, son œuvre restera éternelle. Son nom demeure à jamais inscrit dans l’histoire de la musique africaine. Partout, du Mali aux grandes scènes internationales, son influence et son talent continueront de résonner, célébrant l’âme et la richesse culturelle d’un continent. Mariam Doumbia, aujourd’hui endeuillée, pourra compter sur le soutien du monde entier pour perpétuer cet héritage musical inestimable.

Photos : Universal/Kbsp/Africanews/André Rival/DR