Barbie n’est pas seulement un film, c’est une autre stratégie emblématique de l’appropriation capitaliste, conçue pour une consommation excessive aux conséquences écologiques désastreuses. Elle présente un féminisme en plastique qui est loué par les critiques et qui rapporte des millions. Faire un film sur Barbie résulte d’un accord de 100 millions de dollars entre Mattel et l’industrie cinématographique, qui a généré 350 millions de dollars de recettes à ce jour (sans compter les ventes de produits dérivés).
En somme, il s’agit d’une intégration plus financière que féministe. Sans entrer dans une critique du film ou un débat sur le synopsis, ce film s’inscrit dans la continuité de la stratégie de la société américaine visant à intégrer les critiques féministes. Depuis sa création en 1959, l’entreprise a fait évoluer sa Barbie pour s’aligner sur les valeurs de l’époque et maintenir sa place dans les chambres d’enfants. Cela a été une réponse aux nombreuses critiques concernant la Barbie blonde stéréotypée aux courbes parfaites. Mattel a introduit plus de 200 carrières différentes pour sa poupée iconique, tout en diversifiant ses critères de beauté (avec l’introduction de Barbie „curvy“) et d’inclusion (comme la sortie d’une Barbie atteinte du syndrome de Down). Avec ce film, Mattel va encore plus loin : il ne s’agit pas seulement d’un nouveau produit, mais d’une occasion pour l’entreprise de réécrire toute son histoire, en présentant Barbie comme une poupée dédiée à l’émancipation des femmes depuis sa création.
L’histoire de la créatrice de Barbie met en exergue l’idée qu’il s’agit d’une création par des femmes, pour des femmes, et dirigée par une femme. Et par coïncidence, la réalisatrice choisie est une féministe engagée. Cela vise à détourner l’attention des véritables intentions du film et à gagner la confiance du public.
Tout au long du film, des phrases sont répétées comme une bannière publicitaire, suggérant subtilement que Barbie a été intentionnellement conçue pour permettre aux femmes de se réapproprier leur monde et de devenir une véritable force. La stratégie de communication est brillante : elle dissocie l’entreprise du produit. Dans le film, Mattel endosse le rôle d’un capitaliste cynique, allant jusqu’à ternir sa propre image. Son PDG et le conseil d’administration sont exclusivement masculins et présentés de manière moqueuse. En fait, rien ne protège mieux le patriarcat que l’autodérision. Il s’agit d’une stratégie bien ficelée qui redirige la colère des féministes vers une forme d’engagement avec l’entreprise, entraînant une augmentation des ventes de Barbie pendant la diffusion du film. Au-delà du pouvoir symbolique d’une „Barbie féministe“ et des questions qui entourent sa validité, la preuve la plus convaincante de cette stratégie d’appropriation est de nature matérielle.
Le film a généré 350 millions de dollars de recettes, ainsi qu’une avalanche de produits publicitaires et dérivés. Le film a même provoqué une pénurie mondiale de peinture rose chez un grand fabricant de peinture. Le film se termine littéralement par l’expression du désir des héroïnes de créer de nouvelles poupées et de produire de nouvelles lignes de produits, que l’on peut s’attendre à voir en vente à l’automne. Pari gagné pour Mattel ! Cette avalanche de produits confirme bien que la firme américaine n’a pas choisi l’écologie parmi les défis du siècle, car cela est bien moins vendeur que l’émancipation des femmes. Dans ce film rempli de gros véhicules, les préoccupations environnementales ne sont jamais abordées. Barbie évolue dans son propre monde, avec la représentation sexualisée du corps des femmes, mais aussi le plastique, la mode rapide, les voyages en avion et toute une culture de surconsommation destinée aux jeunes. Quel est l’impact écologique actuel et futur de cette vaste opération de marketing qu’est le film Barbie, sachant que la poupée est en fait un jouet plastique jetable, et sa durée de vie auprès des enfants est éphémère ? En somme, ce film est une opération publicitaire de grande ampleur visant à s’enrichir en surfant sur le dos des féministes et des écologistes, et à en voir les premières estimations, le succès est au rendez-vous avec le meilleur démarrage de l’histoire pour un film réalisé par une femme.
À travers cette chanson, Billie utilise le personnage emblématique de Barbie pour explorer des thèmes tels que les normes de beauté, l’image de soi et la pression sociale. Avec des paroles poignantes et des harmonies enchanteresses, elle dépeint l’expérience de grandir dans un monde avec lequel les stéréotypes de genre et les attentes irréalistes sont omniprésents. Cette chanson aborde également la manière dont les médias influencent notre perception de la beauté, ainsi que l’importance de s’accepter tel que l’on est.
La jeune chanteuse parvient à transmettre des messages profonds tout en offrant une mélodie accrocheuse et captivante. Il s’agit d’une chanson qui incite les auditeurs à réfléchir à l’importance de l’authenticité et de l’estime de soi, tout en appréciant la créativité et le talent de cette jeune artiste. En collaboration avec son frère Finneas, qui a produit la chanson dans leur studio personnel à Los Angeles, Billie Eilish parvient à créer une atmosphère déchirante et intime qui sert de toile de fond aux scènes clés du film, mettant ainsi en évidence son message important et sa profondeur émotionnelle.
À travers des paroles sincères et des mélodies captivantes, la jeune chanteuse invite les auditeurs à réfléchir à l’importance de l’authenticité et de l’estime de soi. L’inclusion de cette chanson dans le film „Barbie“, ainsi que le clip musical qui l’accompagne, renforce encore davantage son impact émotionnel et son lien avec l’intrigue du film. Grâce à son talent et à sa créativité, Billie Eilish continue de captiver le public et de proposer une musique stimulante qui ne laisse personne indifférent.