L’invitation, un carré en gabardine, évoquait les trench-coats emblématiques de Burberry et leurs fonctions utilitaires. Pour sa quatrième collection, Daniel Lee promettait un retour aux origines de la marque, du pays et de la matière. Le décor, imaginé par Gary Hume, s’inspirait de son œuvre “Bays”, recréant des portes d’hôpital dans leur simplicité abstraite.
Sur les notes expérimentales de “Bench” du producteur britannique Clark, les mannequins ont défilé dans des couleurs pastel et des coupes légères. Les capes et trenchs courts, parfois cropped ou extra fluides, suggéraient une promenade en forêt. Des détails comme des plumes échevelées et des vestes huilées renforçaient cette ambiance bucolique.
La collection mêlait la technicité du vocabulaire outdoor avec la préciosité des robes longues en soie et des blouses à lavallière. Daniel Lee a même intégré des robes à sequins, miroitant comme des eaux vives, créant une véritable odyssée de campagne. Le défilé, toujours le plus attendu de la Fashion Week de Londres, a attiré des célébrités comme Lila Moss, Barry Keoghan, et Skepta.
Le casting comprenait des mannequins de renom comme Lily Donaldson, Edie Campbell, et Liu Wen. Fidèle aux codes de la maison, Lee a réinterprété le trench classique avec des versions raccourcies et des pantalons capri taille basse. Les accessoires, comme une ceinture à carreaux nova et des sacs en cuir blanc beurre, ajoutaient une touche élégante.
Depuis son arrivée chez Burberry, Daniel Lee a compris que les femmes recherchent une grande veste chaude à porter par-dessus leur robe de soirée. Cette silhouette, devenue un incontournable, rappelle la sensation de prendre un manteau lors d’une nuit fraîche. Les accessoires, toujours remarquables, complétaient parfaitement cette collection printanière.