Sprint: Maverick Vinales meilleur gestionnaire
La tension était palpable dès le départ, où le détenteur de la pole position, Enea Bastianini (Ducati) a connu des difficultés avec le système d’abaissement de sa moto, perdant l’avantage de sa position de tête. Jack Miller (KTM), en revanche, a pris d’assaut la piste, s’emparant de la première place d’emblée au premier virage. Le poleman, quant à lui, a été rapidement relégué à la 5ᵉ position, laissant la porte ouverte à ses concurrents.
Marc Marquez (Ducati Gresini), connu pour son style de conduite audacieux, a réalisé un départ fulgurant, grimpant de la 8ᵉ à la 4ᵉ position en un clin d’œil. Il n’a pas tardé à dépasser Maverick Viñales (Aprilia), avant de se lancer à la poursuite du champion du monde qui a pris les devants pour la seconde place. Les deux pilotes ont rapidement distancé leurs rivaux, mais une erreur de Marc Marquez a permis à Maverick Viñales et Jorge Martín (Ducati Pramac) de prendre de l’avance. Alors que Pecco Bagnaia (Ducati) semblait indétrônable en tête de la course, un virage mal négocié au freinage de la ligne droite d’arrivée a entraîné la perte de contrôle de sa moto, le forçant à élargir sa trajectoire.
Cette mésaventure a ouvert la voie à une bataille acharnée pour la victoire entre trois pilotes déterminés. Cependant, une faute de Jorge Martín a laissé le champ libre à son compatriote Maverick Viñales qui s’est envolé vers la victoire.
Le pilote Aprilia, sans doute chanceux, mais sans démériter, a remporté la première victoire de la saison pour une moto autre que Ducati. Marc Marquez, malgré son erreur précédente, a terminé second grâce à une belle manœuvre sur Jorge Martin dans le dernier tour. Le début de la course a été marqué par une série de chutes spectaculaires. Alex Rins (Yamaha), après un départ correct, a vu sa course prendre fin prématurément. Peu après, Johann Zarco (Honda LCR) perdu le contrôle de sa moto, compromettant ses chances dans cette course Sprint. Brad Binder (KTM) et Fabio Di Giannantonio (Ducati VR46) ont également rejoint les graviers, ajoutant au drame de la course. Fabio Quartararo (Yamaha) réalisé une course Sprint modeste, mais a su tirer parti des incidents de course pour se hisser à une position respectable. Sa Yamaha est devenue la première moto japonaise à franchir la ligne d’arrivée, un exploit notable dans cette course mouvementée.
Course : Jorge Martin rit, Pecco Bagnaia pleure
Jorge Martin a bouclé tous les tours en tête sans commettre aucune erreur malgré la pression de Maverick Viñales, dans sa roue quasiment de bout en bout. Mais derrière lui, tout a basculé à l’approche du drapeau à damiers. Jorge Martin (Ducati Pramac) a débloqué son compteur annuel au Portugal, l’emportant devant Maverick Viñales (Aprilia) et Pedro Acosta (Gas Gas).
Le vice-champion du monde a bouclé tous les tours en tête sans commettre aucune erreur malgré la pression de Maverick Viñales, dans sa roue quasiment de bout en bout. Mais derrière lui, tout a basculé à l’approche du drapeau à damiers par un accrochage entre Pecco Bagnaia (Ducati) et Marc Marquez (Ducati Gresini), le pilote italien tapant dans le pilote espagnol avant que les deux ne partent à la faute. La course de Portimao ne restera pas parmi les plus animées de l’histoire, mais les dernières minutes n’ont pas manqué d’action. Certes, pas en ce qui concerne la première place. Auteur du holeshot, Jorge Martin a démontré une maîtrise exceptionnelle, s’élançant en tête et imposant un rythme soutenu qui lui a permis de creuser un écart significatif avec ses poursuivants. À mi-course, il y a deux groupes en tête : Jorge Martín, Maverick Viñales et Enea Bastianini se disputent la première place, et Pecco Bagnaia, Pedro Acosta et Marc Marquez se battent pour la quatrième place. Le leader est en contrôle, mais le champion en titre fait deux erreurs, perd son duel contre Pedro Acosta et cause un accident avec Marc Marquez. Deux hommes qui n’ont par ailleurs pas terminé dans les points, la faute à un accrochage. Le multiple champion catalan venait de dépasser le champion du monde sortant italien dans le virage 5, et ce dernier l’a emporté en tentant de recroiser. À qui la faute ? Difficile à dire. Bien installé au 2ᵉ rang, Maverick Viñales a étrangement levé la jambe droite dans la ligne droite des stands à l’entame du dernier tour. Le pilote Aprilia s’est alors fait doubler par Enea Bastianini, avant de tirer tout-droit… et de chuter alors qu’il tentait de revenir en piste. Triste fin pour un week-end jusqu’alors quasi-parfait pour l’espagnol, vainqueur du sprint samedi. En tombant, il a également cédé sa place sur le podium à… Pedro Acosta (Gas Gas).
La raison semble être un gros problème de boite de vitesses. L’impressionnant rookie s’est offert son premier trophée en carrière en MotoGP, offrant ainsi à son équipe, Red Bull GasGas Factory Racing Tech3, son premier podium depuis la victoire de Miguel Oliveira en 2020.
Fulgurant, il s’est d’abord débarrassé des deux pilotes officiels KTM, Brad Binder (4ᵉ) et Jack Miller (5ᵉ), avant de dépasser Marc Marquez puis Pecco Bagnaia. Ces différents incidents ont offert de précieuses positions aux hommes qui venaient derrière. Marco Bezzecchi (Ducati VR46) termine donc 6ᵉ devant Fabio Quartararo (Yamaha), seul pilote équipé d’une moto japonaise dans le top 10. Le pilote niçois a fait une course solide et finit devant les Aprilia d’Aleix Espargaro (8ᵉ) et du héros local Miguel Oliveira (Aprilia Trackhouse) (9ᵉ). Fabio di Giannantonio (Ducati VR46) arrache la 10ᵉ place d’un rien à Augusto Fernandez (Gas Gas)(11ᵉ). Les dernières positions rapportant des points reviennent aux Honda de Joan Mir (12ᵉ), Takaaki Nakagami (14ᵉ) et Johann Zarco (15ᵉ), ainsi qu’à la Yamaha d’Alex Rins (13ᵉ). Parmi les perdants du jour figurent, outre Pecco Bagnaia et Marc Marquez, Luca Marini (Honda) (17ᵉ) toujours en grande difficulté, Franco Morbidelli (Ducati Pramac) (18ᵉ) tombé, mais aussi Raul Fernandez (Aprilia Trackhouse) et Alex Marquez (Ducati Gresini), tous deux partis à la faute. Jorge Martin prend la tête du classement général avec une avance de 18 points sur Brad Binder et 21 sur Enea Bastianini. La chute de Pecco Bagnaia le fait reculer au 4ᵉ rang à 23 longueurs du nouveau leader, son vice-champion du monde, bien décidé à lui dérober le titre cette saison.