Vendredi, Sébastien Ogier (Toyota) a pleinement exploité sa bonne position de départ pour les spéciales et s’est rapidement imposé comme un prétendant à la victoire, tout comme son ancien coéquipier chez Citroën et Toyota, Esapekka Lappi (Hyundai). Ce dernier, extrêmement rapide au volant sa Hyundai a remporté pas moins de 5 spéciales ce vendredi, lui permettant de construire avance de 5,3 secondes sur son rival français avant samedi deux pilotes ont écrasé la concurrence. Une entame parfaite pour le pilote finlandais au volant de sa Hyundai i20 Rally1 qui se termine mal le lendemain.
En effet, ce samedi, dès la première spéciale, Esapekka Lappi a mal évalué un virage à gauche et à buter à pleine vitesse sur un talus, lequel à envoyé sa Hyundai sur la route avant de s’écraser sèchement sur un poteau télégraphique qui, en retombant sur sa voiture hybride, a provoqué un début d’incendie, heureusement vite maîtrisé. Malgré la violence de l’impact, le pilote et le copilote s’en sortent indemnes, mais jettent l’éponge pour cette épreuve. Héritant de la position de leader Sébastien Ogier, qui avait déjà un avantage significatif sur qes poursuivants, a continué de forcer en procurant un excellent pilotage sur les terres mexicaines pour prolonger son l’avance à 35,8 secondes, avant la dernière journée.
L’épilogue de cette manche fut abordé très sereinement par le leader sur les 3 premières spéciales, mais le pilote français s’est quand même payé le luxe de signer le meilleur temps de la PowerStage finale avec panache.
Toutefois, pour Toyota, les chances de récolter un second doublé cette saison ont été mises à mal dans cette dernière étape, Thierry Neuville (Hyundai), réduisant l’écart avec Elfyn Evans à chaque spéciale.
Dani Sordo (Hyundai) termine à la 5e place à plus de 3 minutes, pourtant avant une crevaison rédhibitoire qui lui a fait perdre plus d’une minute pleine, le pilote catalan était un solide 3e.
En ce qui concerne Ott Tänak (Ford), difficile de parler d’un bon rallye. Après sa victoire en Suède, la Ford Puma Rally1 du pilote estonien a subi une panne de turbo en début d’épreuve, lui coûtant plus de 12 minutes vendredi. Une course en retrait ponctuée cependant de bons chronos, mais qui se traduit par seulement par une 9e place finale. Néanmoins, il prend 4 points avec sa belle performance en PowerStage.
Au classement WRC-2 pour sa première épreuve de l’année, le pilote britannique transfuge du WRC, le britannique Gus Greensmith (Skoda), a fait honneur à son rang dans l“équipe Toksport, au volant de la nouvelle Škoda Fabia pour s’imposer au classement WRC-2, et ce, en terminant 6e du classement général du rallye, battant Emil Lindholm (Skoda), 7e, et le jeune suédois Oliver Solberg, 5e, (Skoda), leader du classement qui s’est montré très rapide, mais fut handicapé par une voiture récalcitrante qui fonctionnait à la fin sur seulement trois cylindres.
„La voiture était excellente ce week-end et ce fut un rallye sans faute pour nous et l’équipe“, comme je participe au prochain rallye, il sera important de partir le premier sur la route et il sera également important de marquer des points pour l’équipe.“