FOOTBALL FINALE LIGUE DES CHAMPIONS : Une quinzième au forceps

FOOTBALL FINALE LIGUE DES CHAMPIONS : Une quinzième au forceps

Le Real Madrid a affronté le Borussia Dortmund lors de la finale de la Ligue des Champions, et bien que les Madrilènes aient peut-être livré leur plus mauvaise performance de la saison, ils ont réussi à s’imposer avec leur flegme historique. Le score final était de 2-0 en faveur du Real Madrid, qui a ainsi remporté son 15ᵉ trophéé ainsi que sa 9ᵉ victoire consécutive en finale de la C1. Par Khalad

Dans une soirée où chaque seconde comptait, le Real Madrid a gravé son nom dans l’histoire avec une victoire éclatante, tandis que le Borussia Dortmund a été hanté par les fantômes des occasions manquées. Wembley, ce Colisée moderne du football, a été le théâtre d’une bataille épique entre deux géants du football européen. Le Real Madrid, avec son armure scintillante de victoires passées, a affronté un Borussia Dortmund déterminé, prêt à renverser les pronostics.

Photos : UEFA/Real Madrid

L’histoire s’est écrite sous les projecteurs éblouissants, alors que Carlo Ancelotti, le stratège italien, a ajouté une cinquième étoile à sa constellation de triomphes en Ligue des Champions. Le Real Madrid, pour la quinzième fois, a soulevé le trophée tant convoité, non sans avoir d’abord survécu à une tempête de feu orchestrée par les Jaune et Noir de Dortmund. La première mi-temps a été un récit de chances ratées, avec Karim Adeyemi de Dortmund qui, face au but, a vu ses efforts s’évaporer comme des mirages. Niclas Fullkrug, l’attaquant, a vu son tir s’écraser contre le poteau, une métaphore cruelle pour une nuit où la chance a tourné le dos aux Allemands. Thibaut Courtois, le gardien du Real, s’est érigé en muraille, repoussant les assauts avec une détermination de fer. Alors que le temps s’écoulait, le Real a augmenté la pression, tel un joueur d’échecs avançant ses pièces vers le roi adverse. Dani Carvajal, d’un coup de tête furtif, a brisé le silence avant que Vinicius Jr, tel un prédateur, ne bondisse sur une passe de Jude Bellingham pour sceller le destin de Dortmund.

Jude Bellingham, une première à la maison

Pour Jude Bellingham, l’Anglais dans les rangs du Real, la soirée a été douce-amère. Sa première saison s’est terminée en apothéose, mais Jadon Sancho, son compatriote prêté à Dortmund, a dû se contenter du rôle d’observateur de la défaite. Le Real de Madrid, cette machine à gagner impitoyable, a une fois de plus démontré sa suprématie en Ligue des Champions. Même lorsque le jeu semblait leur échapper, ils ont trouvé le moyen de revenir, de s’accrocher et de frapper au moment le plus opportun. C’est la marque des champions, de ceux qui, même dans l’adversité, trouvent un chemin vers la victoire. Vinicius Jr, le héros du match, a été acclamé par une marée de fans en liesse, tandis que les vétérans tels que Toni Kroos, Dani Carvajal, Nacho et Luka Modric ont ajouté une autre médaille à leur collection déjà impressionnante. Et au milieu de tout cela, Carlo Ancelotti, le maître de cérémonie, a continué à écrire son incroyable légende, imperturbable et victorieux.

Photos : UEFA/Real Madrid

La nuit a également été marquée par des incidents sombres, avec des arrestations suite à des tentatives d’effraction à Wembley, jetant une ombre sur une soirée autrement lumineuse.

Le Borussia fier dans la défaite

Le Borussia Dortmund, malgré son statut d’outsider, a joué avec cœur et a créé des occasions qui auraient pu changer le cours de l’histoire. Mais le football, souvent cruel, n’accorde pas toujours la victoire à ceux qui la méritent. Jadon Sancho, l’enfant prodige, n’a pas pu inspirer son équipe à la victoire, et Dortmund a dû faire face à la dure réalité d’une autre finale perdue.
Alors que les supporters de Dortmund ont rendu hommage à leur équipe avec passion et couleur, l’équipe a dû accepter la défaite avec dignité. Pour l’entraîneur Edin Terzic, la réflexion sur ce qui aurait pu être sera un exercice poignant et douloureux. Dans cette nuit de contrastes, le Real de Madrid a célébré son génie tactique et sa résilience, Pourtant, les Allemands ont livré un match beaucoup plus intense. Pendant près de 70 minutes, le Real de Madrid a été complètement inoffensif, ne parvenant à réaliser que deux tirs au cours de la première période. Ils semblaient dépassés au milieu de terrain, sur les ailes et dans toutes les zones du terrain, subissant les assauts répétés des joueurs allemands. Pourtant, l’histoire nous a montré que le Real Madrid est capable de surgir au moment où on s’y attend le moins. Dortmund, malgré ses nombreuses opportunités (au moins six occasions lors de la première heure de jeu), n’a pas réussi à concrétiser et a été laissé à réfléchir sur les caprices du destin. C’est le football dans toute sa splendeur tragique et triomphante, une histoire qui continuera de captiver les générations à venir.

 

Photos : UEFA/Real Madrid