Dans l’atmosphère solennelle du Carrousel du Louvre, le défilé s’est ouvert sur une performance inspirée des « One Minute Sculptures » d’Erwin Wurm. Les mannequins, transformés en sculptures vivantes, ont illustré une réflexion audacieuse sur l’interaction entre le vêtement, le corps et l’espace.
La collection redéfinit l’équilibre entre structure et fluidité, repoussant les limites du design vestimentaire. Tricots à tissage ouvert et plissés emblématiques d’Issey Miyake se métamorphosent en silhouettes sculpturales, tandis que des poches deviennent des éléments architecturaux, redessinant les formes féminines. Chaque pièce, pensée pour interagir avec le corps, traduit une approche novatrice et tactile.
Au-delà de l’artistique, Satoshi Kondo lance un regard critique sur notre époque. En détournant des sacs à provisions pour en faire des vêtements, le créateur invite à repenser les normes consuméristes, affirmant l’idée d’un design durable et significatif.
Entre monochromes élégants et éclats de couleurs vives, les créations de la collection attirent le regard et subliment les volumes. Cette palette chromatique, alliée aux détails savamment étudiés, fait de chaque vêtement une œuvre d’art.
Le défilé ne s’arrête pas aux vêtements. Performances, robots et installations textiles brouillent les frontières entre disciplines, offrant une expérience totale, fidèle à l’esprit visionnaire de la maison Miyake.
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