Après une nuit dans la capitale, San José, sur la route en serpentant les collines, le paysage change rapidement. Des pans de brume flottant dans la forêt de nuages et des panneaux routiers avertissent de la présence de la faune : des singes, des fourmiliers et une créature en forme de blaireau avec une longue queue relevée.
Après près de 4 heures de route suffisent pour rejoindre La Fortuna, porte d’entrée du parc national du volcan et plaque tournante pour des activités allant de la tyrolienne au rafting en eaux vives.
La Fortuna est une ville entièrement équipée pour les touristes, mais pour mieux imprégner des costaricains, il est préférable de loger chez l’habitant dans les villages des alentours. Les familles sont friandes d’accueillir des touristes en leur sein pour partager et donner un goût authentique de la vie costaricaine, cela leur permet aussi d’avoir un peu d’argent supplémentaire.
Une belle randonnée dans le parc national pour découvrir le volcan Arenal dont la dernière éruption remonte à 1968. Mais il faut être sûr que la brume puisse se dissiper pour révéler ce magnifique volcan dans son paysage de lave noire, déjà épais de forêt tropicale. De plus, en grimpant au plus haut, les vues sur les lacs et les montagnes sont phénoménales.
Ici, dans cette région, les sources d’eaux chaudes vont de pair avec les volcans et il y en a plusieurs à visiter dans la région.
Il y a quelques lieux magiques avec des cascades naturellement chaudes et des piscines thermales de différentes tailles, parfaites pour un bain après la randonnée. La fameuse cascade de La Fortuna est située à l’intérieur du parc national du volcan Arenal. Longue d’environ 70 m de hauteur, la cascade est entourée d’une végétation dense. La température de son eau oscille entre 18 et 35 °C. Un petit sentier en escalier (plus de 400 marches) même directement vers cette impressionnante cascade, ou la baignade dans le lac est conseillé pour encore plus profiter de cet environnement exceptionnel.
Pour finir, une ballade sur des radeaux ou en canoë-kayak dans les eaux boueuses du Rio Blanco est digne d’un petit safari. À toute petite allure, il est fréquent d’y croiser des singes se balançant à travers la canopée, quelques paresseux suspendus immobiles dans les arbres ou des iguanes perchés sur des branches. Outre la présence permanente de superbes papillons bleus, les crocodiles règnent en maître et la vigilance reste de mise, ce n’est donc pas le meilleur endroit pour chavirer, sans pour autant s’inquiéter, rares sont les accidents. Il est possible aussi de faire une belle randonnée nocturne dans la forêt tropicale. La nuit, l’air est épais de croassements et de gazouillis étranges, et en évoluant en silence à petit pas à la lumière de la torche du guide local, on aperçoit en préambule une superbe rainette sur une feuille, avec ses yeux orange exorbités, son corps vert soigné et ses pieds mandarins bizarrement grands.
Dans cette partie nord du Costa Rica, la jungle semble tangiblement vivante. Les yeux des caïmans brillent au bord de la lagune et les grenouilles et crapauds de toutes les couleurs et de toutes les tailles s’ajoutent aux singes hurleurs, tortues et toucans bien présents ici. Cette région est un petit bijou de verdure, un merveilleux jardin tropical qui sait dévoiler des richesses naturelles uniques aux randonneurs de tous niveaux, chaque marche offre son lot d’émerveillements.
En bref, argent
Manger ne coûte pas très cher (à part dans les restaurants des zones les plus touristiques). À cela, il faut également rajouter toutes les visites, puisque tous les parcs et la moindre curiosité naturelle (chutes d’eau, etc…) sont payants, minimum 15 dollars par endroits. Certains hébergements disposent de leurs propres trails/sites naturels compris dans le prix du logement. Une économie appréciable et un sacré privilège pour admirer d’aussi belles choses et autant d’animaux que dans les parcs. Au niveau de l’argent, le Costa Rica utilise à la fois les colóns (la monnaie locale) et les dollars américains. En général, les colóns sont utilisés dans les endroits fréquentés essentiellement par les locaux (marchés, petits restos, supermarchés…) et les dollars sont utilisés pour toutes les activités touristiques (hôtels, visites guidées, restos touristiques, souvenirs…). Il faut toujours avoir un peu des deux monnaies en liquide car il est souvent plus avantageux de payer dans la monnaie affichée, chaque retour de monnaie est en colóns. Les cartes sont largement acceptées dans les hôtels de catégories moyenne et supérieure, dans les restaurants haut de gamme mais elles le sont moins dans les petites villes et les régions isolées.
Des frais de transaction (de 3 à 5%) sont souvent ajoutés pour les achats payés par carte bancaire internationale. Certaines banques permettent l’achat de colóns avec la carte bancaire, mais la commission est élevée.