L’exposition, orchestrée par le commissaire Alberto Salvadori, est une introspection profonde dans l’âme créative de Michael Stipe. Elle rassemble une collection d’œuvres inédites, allant de bustes en plâtre minimalistes à des formes abstraites, en passant par des photographies argentiques et des installations vidéos, toutes témoignant de la polyvalence de Michael Stipe en tant qu’artiste. Les pièces exposées, bien que non datées, révèlent un dialogue entre les influences artistiques de l’artiste et son expression unique.
Des hommages à des maîtres tels que Constantin Brâncuși, Bruce Nauman et Marisa Merz jalonnent l’exposition, établissant un pont entre le passé et le présent de l’art.
Un nouveau livre de photographies de Michael Stipe, publié en collaboration avec Damiani Books et la Fondation, accompagne l’exposition, enrichissant l’expérience visuelle par une dimension littéraire. Le fil conducteur de l’exposition s’inspire du poème „Desiderata“ de Max Ehrmann, qui prône la sérénité à travers l’acceptation de la vulnérabilité. Stipe embrasse cette notion, la considérant comme une force motrice dans l’art contemporain. Dans un dialogue éloquent avec le conservateur, il révèle sa vision de la vulnérabilité comme une „superpuissance“, une boussole pour naviguer dans les complexités de notre époque et découvrir la beauté et la joie de la vie. Cette exposition est une célébration de la résilience et de la créativité, invitant les visiteurs à contempler la richesse de l’univers artistique de Michael Stipe, où chaque œuvre est une fenêtre sur son parcours et une réflexion sur notre monde en constante évolution.