Marc Márquez a retrouvé le chemin de la victoire au Grand Prix d’Australie de MotoGP, signant ainsi son troisième succès de la saison. Cette fois-ci, l’octuple champion catalan a triomphé dans des conditions idéales, sans pluie ni asphalte particulier, démontrant une fois de plus son talent et sa détermination sur son circuit favori de Philip Island. Par Khalad

Course Sprint : Jorge Martin sans complexe pour son exercice favori

Jorge Martin (Ducati Pramac) a une fois de plus démontré sa suprématie en remportant son 6ᵉ Sprint de la saison lors du Grand Prix d’Australie de MotoGP. Sur le circuit de Philip Island, le pilote espagnol a mené la course de bout en bout, consolidant ainsi sa position au championnat et reprenant de précieux points à son rival Pecco Bagnaia (Ducati).

Photos : MotoGP/Michelin/DR

Une course maîtrisée de bout en bout

Malgré une météo capricieuse tout au long du week-end, c’est sur une piste sèche que Jorge Martin a défendu sa pole position dès l’extinction des feux. Réalisant un départ parfait, il a pris la tête de la course et a rapidement creusé l’écart avec ses poursuivants. Derrière lui, Marc Marquez (Ducati Gresini) a connu un début de course difficile, chutant dans la hiérarchie après une erreur au virage 2. Pecco Bagnaia, quant à lui, a opté pour une approche prudente, se plaçant derrière Marco Bezzecchi (Ducati VR46) pour partir à la chasse de Jorge Martin. Cependant, c’est Marc Marquez qui a animé la course en enchaînant les dépassements spectaculaires pour revenir dans le peloton de tête. Après quatre tours, il était déjà dans le sillage du champion du monde italien , qu’il a rapidement dépassé pour se lancer à la poursuite de Jorge Martin.

Des incidents marquants

La course a été marquée par plusieurs incidents, notamment la chute de Marco Bezzecchi qui a percuté, à très haute vitesse, l’arrière de l’Aprilia de Maverick Vinales (Aprilia) au virage 1. Immobilisé dans le bac à graviers, le pilote italien a été évacué en civière, mais la course n’a pas été interrompue. Johann Zarco (Honda LCR), après une bonne qualification, a également chuté au virage 9 à mi-course, rejoignant ainsi la liste des nombreux pilotes ayant abandonné.

Un podium disputé

Avec trois secondes d’avance, Jorge Martin a géré son avance jusqu’à la fin, franchissant la ligne d’arrivée en premier sous le drapeau à damier agité par Marc Webber. Marc Marquez et Enea Bastianini (Ducati) ont complété le podium, tandis que Pecco Bagnaia a terminé à la 4ᵉ place, concédant six points supplémentaires à son rival vainqueur de la course sprint.

Podium du Sprint :

1. Jorge Martin

2. Marc Marquez

3. Enea Bastianini

Photos : MotoGP/Michelin/DR

Course : #93 inarrêtable 

Le lendemain, lors de la course principale, Marc Marquez (Ducati Gresini) a pris sa revanche en remportant le Grand Prix d’Australie après un duel intense avec Jorge Martin  (Ducati Pramac). Malgré un départ difficile dû à un tear-off sous sa roue arrière, le pilote catalan a rapidement remonté le peloton pour se retrouver en 6ᵉ position. Jorge Martin, quant à lui, a pris de l’avance dès le départ, mais a été rattrapé par Pecco Bagnaia  (Ducati) et Marc Marquez.

Photos : MotoGP/Michelin/DR

Duel au sommet

Le duel entre les trois Ducati avec, dans l’ordre, Jorge Martin, Pecco Bagnaia et Marc Marquez a été le point culminant de la course. Le champion du monde sortant a brièvement pris la tête avant d’être dépassé simultanément par Jorge Martin et Marc Marquez. Les deux pilotes espagnols se sont livrés une bataille acharnée, avant que Marc Marquez prenant finalement l’avantage dans les derniers tours pour décrocher sa 3ᵉ victoire de la saison.

Podium de la course principale :

1. Marc Marquez

2. Jorge Martin

3. Pecco Bagnaia

Photos : MotoGP/Michelin/DR

Les pilotes français en difficulté

Les pilotes français ont connu diverses fortunes, Fabio Quartararo (Yamaha) a terminé 9ᵉ, tandis que Johann Zarco (Honda LCR) a fini 12ᵉ après une course compliquée. Fabio Di Giannantonio (Ducati VR46) a arraché la 4ᵉ place, devant Enea Bastianini (Ducati) et Franco Morbidelli (Ducati Pramac). Sur un de ses circuits favoris qu’il aime particulièrement parce qu’il tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, Marc Márquez a bel et bien confirmé son adaptation à la Ducati. En libre arbitre, même si la lutte pour le titre mondial reste ouverte, il sera un pion dans l’échiquier à ne pas omettre lors des prochains Grands-Prix.

Photos : MotoGP/Michelin/DR