Loin d’être un simple spectacle musical, IMRAMMA est une odyssée personnelle à travers les défis de la vie, un récit poignant de libération et d’émancipation. Entre mélodies envoûtantes et paroles spirituelles sur fond de tonalités pop, se cache un témoignage de force, d’espoir et d’autonomisation des femmes.
Rébecca est une artiste aux multiples facettes : chanteuse, interprète, compositrice, danseuse, comédienne et professeure de bien-être. Pour elle, l’art est une connexion profonde avec l’ordre de la vibration, „une exploration de l’âme à travers divers moyens d’expression„. Sa passion pour la musique est ancrée en elle depuis son enfance. Dès son plus jeune âge, elle chantait dans sa chambre, se produisant devant un public imaginaire ou devant ses parents, des débuts intimistes avant de monter sur scène. Son chemin vers la réalisation artistique n’a pas été sans défis. Au contraire, il a été parsemé d’obstacles, de douleur et de croissance dans l’adversité : c’est ce qu’elle partage à travers son projet IMRAMMA.
IMRAMMA est un spectacle d’une heure et demie qui plonge dans les méandres de l’âme de Rébecca. Signifiant littéralement „l’odyssée de l’âme“ dans la mythologie océanique, IMRAMMA est une symbiose entre sonorités, textes et chorégraphies, une traversée de l’obscurité vers la lumière. L’album raconte l’histoire de sa propre libération, de son émancipation : „IMRAMMA, c’est l’histoire de ma vie mise en mots, en musique, en mouvement“. À travers 19 titres, au sein d’un décor dépeignant son salon au milieu de la nature et un jeu de lumière passant de l’obscurité à la clarté, l’artiste expose les traumatismes qui ont ponctué sa vie.
De sa relation de 15 ans avec un pervers narcissique manipulateur, elle narre en musique comment ces années d’abus émotionnel ont laissé des cicatrices profondes, affectant non seulement sa confiance en elle, mais aussi sa capacité à aimer et à faire confiance à autrui. Les moments sombres de dépression et les tentatives de suicide dès l’adolescence sont également abordés, révélant le courage qu’il lui a fallu pour surmonter ces épreuves et trouver la force de se battre pour sa propre survie. Rebecca partage par ailleurs son expérience déchirante liée à ses avortements, en particulier celui survenu dans l’ombre de cette relation abusive. Dans sa chanson „From Above“, elle dépeint avec une vulnérabilité poignante les émotions contradictoires qui l’ont assaillie : la douleur physique et émotionnelle de l’avortement et, en même temps, la conviction que c’était la bonne décision à prendre à ce moment-là. Cette chanson, bien que difficile à écrire et à enregistrer, devient un hommage vibrant à toutes les femmes qui ont vécu des expériences similaires, brisant ainsi le silence autour de ce sujet tabou. Le projet IMRAMMA se présente donc comme un acte de résistance contre la stigmatisation sociale et le jugement. L’artiste se livre de manière crue, avec l’intention de créer un espace dans lequel d’autres personnes peuvent se reconnaître et se sentir comprises. Elle défie l’idée que ces sujets ne sont pas „vendeurs“ ni „séduisants“, soulignant l’importance cruciale de parler ouvertement de ces expériences douloureuses, que traversent tant d’individus. À travers sa musique, elle offre une lueur d’espoir et un message de courage, rappelant à chacun qu’il est possible de se relever, même des épreuves les plus sombres.
L’idée centrale de l’album réside dans la traversée et la transcendance des épreuves, ainsi que dans la reconnexion au „féminin sacré“, un concept de développement personnel qui incite à mieux se connaître en tant que femme, à assumer sa féminité et à avoir confiance en son intuition.
L’artiste critique ouvertement la société patriarcale qui incite les femmes à adopter des postures sacrificielles, les conduisant ainsi à s’oublier elles-mêmes. Son art est un plaidoyer pour l’autonomisation des femmes. Elle aspire à ce que chaque femme puisse s’accomplir par elle-même, libérée des normes sociales et des relations toxiques. „L’image que j’ai de moi d’avant, c’est celle d’un oiseau dans une cage, mais la porte grande ouverte, et je suis restée dedans“, confesse-t-elle, illustrant son combat pour se libérer des chaînes invisibles. Sa musique est un cri de sororité, un appel à la compréhension des douleurs partagées et à la guérison collective. Dans le cadre du projet IMRAMMA, il est essentiel de souligner que cette œuvre profondément personnelle n’ambitionne pas de se limiter à une audience féminine. Au contraire, cet album trouve écho chez les hommes également. Certains d’entre eux, ayant vécu des expériences similaires avec des femmes, tandis que d’autres, trouvent des thèmes universels à explorer dans cet album. En effet, ce dernier aborde des sujets tels que la santé mentale, la dépression et la liberté à travers l’expérience personnelle de l’artiste en tant que femme, mais il transcende les frontières de genre. Ce spectacle, initialement écrit comme un moyen pour Rébecca de guérir et de se reconstruire, a révélé son pouvoir curatif pour les autres. C’est devenu un témoignage puissant, non pas dans un sens féministe militant, mais en tant que récit authentique de l’expérience féminine. Alors qu’elle a déjà entamé le travail sur son deuxième album, Rébecca poursuit son odyssée et aspire à une guérison complète. „Créer et jouer IMRAMMA sur scène m’a beaucoup aidée“, confie-t-elle, les yeux pétillants d’espoir. Découvrir l’histoire de Rébecca, c’est s’aventurer dans les méandres de l’âme humaine. À travers sa musique, la chanteuse polyvalente et talentueuse rappelle au monde que même dans les moments les plus sombres, l’espoir et la force peuvent briller d’une lumière éblouissante. IMRAMMA, plus qu’une performance artistique, c’est donc un éclat de la résilience. C’est un projet musical qui résonne au-delà des mélodies, touchant les cœurs de ceux qui cherchent la lumière dans l’obscurité.
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https://youtu.be/6dsIN-4mnAA