À Florence, le Palazzo Strozzi accueille jusqu’au 1er novembre 2020. l’exposition „Tomás Saraceno. Aria“. Cette exhibition gigantesque s’enrichira d’un large programme d’événements et d’activités qui, dans le respect des règles de prévention sanitaire, permettra une nouvelle approche de l’exposition, en somme un retour à une fructification de participation et de partage. De nouveaux ateliers et surtout des visites guidées pour les écoles, les familles et pour tout le public seront disponibles.
Début septembre, la Pausa d’Arte recommence, un programme de visites spéciales de l’exposition menées par des étudiants du Master en Histoire de l’Art de l’Université de Florence. Les lectures individuelles des Arachnomancy Cards de Tomás Saraceno seront reprises tous les lundis dans l’une des salles d’exposition à partir de 17h30, avec pour intervenant le psychothérapeute Gianmarco Meucci pour le traitement des ces 33 cartes créées par l’artiste comme outil d’interprétation de sa vie et de ses interconnexions avec la réalité qui nous entoure.
Des espaces dédiés à l’exposition Palazzo Strozzi, permettront au public non seulement pour connaître, mais aussi pour découvrir le monde de l’Aérocène, une communauté artistique interdisciplinaire fondée par l’artiste argentin. Ces journées Aria nées de la collaboration entre la Fondation Palazzo Strozzi et Manifattura Tabacchi se poursuivront avec la Fondation Aerocène, qui organisera trois jours ouverts au public consacré aux vols spectaculaires des „sculptures aréolaires“ de Tomás Saraceno et à d’autres initiatives liées à monde de l’Aérocène dans les locaux de la Manifattura Tabacchi à Florence.
Ce rendez-vous fait également partie de l’exposition Palazzo Strozzi „Tomás Saraceno. Aria“ : les démonstrations en vol développées selon une pratique expérimentale et collaborative, une sélection de publications, la projection de documentaires vidéo et la présentation du kit de démarrage de vol. Avec la collaboration d’un groupe de bénévoles spécialement formés par l’atelier de l’artiste, les participants pourront devenir de véritables „pilotes“ dans les exercices de vol des sculptures ou assister aux vols et découvrir le monde de l’Aérocène
Trois sphères réfléchissantes planent au-dessus de la cour du Palazzo Strozzi de Florence dans l’installation immersive de Tomas Saraceno. Les orbes métalliques reflètent l’architecture historique de la Renaissance, tout en marquant l’entrée de l’espace imaginé qui explore la vie au-delà de l’anthropocentrisme. L’artiste argentin, connu pour ses œuvres à grande échelle qui se situent à l’intersection de la science et de l’art démontrant le bilan humain sur le monde naturel, expose ici avec Aria un thème qui lui est cher. Comme son nom l’indique, Aria s’intéresse à l’air, englobant les voyages humains, sa capacité à favoriser la croissance et la façon dont il est lié à chaque organisme vivant.
Cette exposition Aria, comporte diverses expériences traitant des problèmes environnementaux contemporains : des formes de verre pendent du plafond et abritent des plantes de Tillandsia, qui n’ont besoin que d’air pour survivre, tandis que l’œuvre « A Thermodynamic Imaginary » considère l’immensité du soleil et son potentiel inutilisé.
Maître en art divinatoire, Tomas Saraceno propose des œuvres faisant aussi référence à l’une de ses nombreuses cartes d’arachnomancie qui explorent l’interconnectivité écologique. Les références aux araignées se manifestent dans les systèmes complexes qui maintiennent les structures Weaire-Phelan dans « Connectome » ou dans les « Aerographies », une série de ballons clairs et de réseaux encadrés qui explorent comment « les mouvements des personnes, de la chaleur, des animaux et de l’araignée. Selon l’artiste, qui développe sans cesse des projets de sensibilité écologique pour une nouvelle collaboration éthique avec l’atmosphère et l’environnement : „Les toiles affectent et sont affectées par l’air. Les écosystèmes doivent être pensés comme des réseaux d’interactions, au sein desquels l’écologie de chaque être vivant co-évolue avec celle des autres. En nous concentrant moins sur les individus et plus sur les relations réciproques, nous pourrions penser au-delà des moyens nécessaires pour contrôler nos environnements et davantage sur la formation partagée de notre quotidien. „