Attraction de cette épreuve l’espagnol devient le sixième pilote de l’histoire à réaliser le doublé en Principauté et au Mans après Tazio Nuvolari, Maurice Trintignant, Bruce McLaren, Jochen Rindt et Graham Hill. Il conquiert ainsi la deuxième partie des trois sacres prestigieux du sport automobile (Monaco, 500 Miles d’Indianapolis et les 24 heures du Mans) après le Grand Prix de F1 de Monaco, (2006 et 2007), et avant les 500 Miles d’Indianapolis dans un futur proche.
L’Espagnol Fernando Alonso s’est imposé dimanche pour sa première participation et la 20e du constructeur japonais. L’ex-champion du monde de Formule 1, accompagné du Suisse Sébastien Buemi et du Japonais Kazuki Nakajima, a offert dimanche à Toyota sa première victoire aux 24 Heures du Mans, en vingt années de participationdu constructeur japonais.
Dominant la course depuis le départ les machine LMP1 nipponnes ont été épargnées d’ennuis tout au long de la course en dehors de quelques pénalités d’une minute de « stop and go » purgées pendant la nuit, pour vitesse excessive sous drapeaux jaunes. Le matin après des relais de nuit particulièrement rapide avec un Alonso au sommet de son art, le trio de pilote de F1 (Alonso, Buemi et Nakajima) passe en tête et franchit la ligne d’arrivée en vainqueur devant la voiture sœur conduite par le Britannique Mike Conway, le Japonais Kamui Kobayashi et l’Argentin José Maria Lopez avec deux tours d’avance.
Doublé Toyota
Craton plein pour le grand constructeur japonais avec la pôle position du pilote local Nakajima en 3 min 15 sec 377/1000 et le meilleur tour en course réalisé par le suisse Buemi en 3 min 17 sec 658/1000 au cinquième tour.
Toyota a bien sûr bénéficié de conditions favorables, se trouvant, après les retraits d’Audi et Porsche pour la saison 2018-2019, l’unique constructeur en LMP1. Sans pour autant minimiser la performance, ce sont les fruits de l’excellent travail sur la fiabilité effectué pendant l’hiver qui a porté ses fruits.
La Rebellion N.3 du Français Thomas Laurent, du Suisse Mathias Beche et de l’Américain Gustavo Menezes complète le podium à…douze tours, devant sa compatriote la Rebellion N.1. Les six autres LMP1 non-hybrides privées ont souffert avec pas moins de cinq abandons, dont celui de la SMP Racing N.11 des ex -pilotes de F1 : le Britannique Jenson Button novice dans cette épreuve, et le Russe Vitaly Petrov.En LMP2, la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov, cinquième à dix-neuf tours, l’emporte après avoir mené de bout en bout.Photos DPPI/Porsche
La catégorie GTE Pro très disputée où la bagarre entre Porsche et Ford a tenu le public en haleine a penché en faveur de la firme de Stuttgart avec un doublé : la toute rose Porsche N.92 devant la N. 91. La Ford n° 68 de Sébastien Bourdais monte sur la troisième marche du podium.
En GTE Am, la Porsche n° 77 du team Dempsey Proton Racing managé par l’acteur Patrick Dempsey, triomphe devant deux Ferrari…